Supprimer les branches mortes, pour ne pas qu’elles tombent sur des passants ou qu’elles abîment les infrastructures qui se trouvent au dessous.
Supprimer des branches gênantes.
Diminuer la densité d’un arbre pour laisser passer plus de lumière.
Travailler des espèces d’arbre non naturelles. En effet, beaucoup d’espèces d’arbre sont modifiées par l’homme. Par exemple, l’ érable est un arbre indigène qui se gère très bien lui-même. En revanche, des saules pleureurs, cèdres de l’atlas bleu, etc. sont des arbres trafiqués qui ne se retrouvent jamais d’eux-même dans la nature, ils sont toujours plantés.
Ces arbres artificiels nécessitent beaucoup plus d’entretien.
L’arbre est un être vivant, pas une planche de bois. La taille doit respecter la biologie de chaque arbre et il ne faut pas faire subir à un arbre une coupe qu’il ne pourrait pas supporter.
Je préconise la taille douce qui conserve la forme naturelle de l’arbre et conserve le patrimoine naturel de nos espaces urbains.
La taille de réduction est utilisée pour contenir le développement des arbres dans des espaces restreints. Par exemple pour limiter la croissance d’un érable dans un petit jardin ou pour alléger des branches trop lourdes qui risquent de casser.
J’utilise la taille sévère uniquement dans certains cas désespérés et seulement sur des arbres qui sont capables de la supporter.
Par exemple, un arbre qui a de grosses faiblesses mécaniques au niveau des racines ou dont de grosses branches charpentières craquent ou pour un arbre qui aurait subi de graves dégâts suite à une tempête.
Ces arbres devront être reformés dans le futur. Régulièrement tous les 5 à 8 ans, je ferai d’autres tailles plus légères afin de guider l’arbre et qu’il retrouve une forme sécurisée, agréable et la plus naturelle possible.
La taille sévère crée une fragilité dans l’arbre. Quelque années après la taille, des cavités apparaissent aux endroits des plus grosses coupes et les nouvelles reprises de branches peuvent être moins bien ancrées.
L’abattage d’un arbre ne se fait en dernier recours. si l’arbre :
Les maladies incurables d’un arbre sont diverses, les deux principales sont :
L’abattage est aussi envisagé lors de l’éclaircie d’un sous-bois. Dans ce cas, il est possible qu’on abatte un arbre afin de favoriser la croissance des plus beaux sujets aux alentours.
Une fois le chantier terminé, diverses possibilités s’ouvrent à vous pour l’évacuation